Les amours de la belle et la bête.
Le FBI est mis en échec par un psychopathe qui accumule les meurtres dans le seul but de récupérer leur peau. Lorsqu’il enlève la fille d’un sénateur, les fédéraux confient à la jeune Clarice Starling, encore élève stagiaire, l’inquiétante mission d’interroger le Dr Hannibal Lecter, emprisonné à vie pour meurtres et cannibalisme. L’ancien psychiatre, grâce à ses connaissances sur la psychologie des déviants criminels, reste la seule personne à pouvoir mettre le FBI sur la piste du tueur.
L’auteur nous fait vivre une course contre la montre entre Clarice Starling, jeune policière ambitieuse, dont c’est la première mission et qui veut sauver la victime, et le tueur en série très organisé. Tout au long du livre, les enjeux ne font que monter. Clarice veut faire ses preuves, mais reste une personne intègre. Hélas, Hannibal Lester est son seul espoir de trouver la victime encore en vie. Mais Hannibal Lester a sa propre notion du temps. Son profil psychologique particulier, un tueur en série, manipulateur et brillant, en fait un être dénué d’empathie.
Une étrange relation se crée entre ces deux êtres. Clarice doit donner quelque chose à Hannibal Lester pour qu’il l’aide, et bien sûr quelque chose qui lui coûte. Elle doit confier des épisodes de sa vie à ce psychiatre tordu. C’est une véritable épreuve pour cette jeune femme orgueilleuse et forte, mais qui a profondément enfoui ses peurs du passé.
L’intrigue est haletante. Jusqu’au bout, les retournements de situations prennent le lecteur à contrepied. Une étrange relation se noue entre la policière et le prisonnier. Le lecteur adhère complètement au personnage de Clarice, et ressent une profonde fascination pour Hannibal Lester, et souhaite même que quelque chose de bien lui arrive.
Mon seul bémol vient de l’écriture qui est précise et efficace, mais assez plate.
Éditions Pocket
Cléo Ballatore écrivaine 
Un classique bien adapté au cinéma.
Avec deux très bons acteurs