Résumé : À Augsburg, près de Munich, en 1913, la jeune Marie est embauchée en cuisine à la Villa aux étoffes, la résidence des Melzer, propriétaires d’une imposante usine de textile. Alors que la jeune orpheline tente de tailler sa place parmi les serviteurs, les maîtres anticipent le début de la saison des bals hivernaux qui permettra à la belle Katharina, la cadette de la famille, de briller de tous ses feux en société. Paul, l’héritier principal, se tient loin de ce genre de mondanités, car il préfère de loin sa vie d’étudiant à Munich. Du moins jusqu’à ce qu’il croise Marie…
Mon avis : J’ai passé un bon moment avec le premier tome de « La villa aux étoffes ». La plume de Anne Jacobs est légère et agréable. Les personnages sont creusés. On s’attache facilement à cette famille de grands bourgeois, les Melzer, même les personnages les moins sympathiques comme la soeur ainée ou le père sont malgré tout touchants, car les ressorts de leur psychologie sont bien construits. La vie dans cette grand demeure rappelle Downton Abbey, mais sans en avoir la profondeur toutefois. La jeune Marie est bien courageuse. Les temps sont durs pour cette jeune orpheline, mais elle garde sa dignité et son bon sens malgré les évènements qu’elle traverse. J’ai moins accroché à la romance. Elle me semble peu vraisemblable. Et je trouve dommage que les détails de la vie quotidienne en Allemagne avant la guerre de 14 soient inexistants. En fait, cette histoire pourrait se passer en Angleterre ou ailleurs en Europe. Rien ne nous rattache à part la nourriture à la culture allemande.